Pyramides de Teotihuacan Mexico
Mont Iztaccihuatl – Volcano de Fuego
Pyramides Teotihuacan (en langue nahuatl signifie Lieu des Dieux)
22 aout 2011, visite des pyramides Teotihuacan au nord de Mexico, les pyramides entourées de montagnes évoquent les divinités : le Soleil et la Lune, mais aussi vestige d’une des villes les plus importantes du monde méso-américain; ces colossales constructions représentent le lieu où sont nés les Dieux, au nord de Mexico. Les pyramides reproduisent la forme symbolique rapprochant la terre du ciel et abritant le temple-caverne des dieux, à l’instar d’une montagne.
Suite à l’éruption du volcan, les peuples autochtones vénérèrent les 4 dieux principaux du soleil, de la Lune, de la pluie du vent.
La place citadelle appelée ainsi par les espagnols, mais les fouilles archéologiques réalisées ont montré qu’il s’agissait en fait du temple de Quetzalcóatl. La muraille était constituée de plates-formes surmontées de structures pyramidales construites entre l’année 1 et 200. Les sculptures de serpents à plumes symbolisant Quetzalcoatl, alternent avec la représentation du dieu Tlaloc (dieu de la pluie) ou avec celle du mythique Cipactli ou crocodile qui symbolise la fusion de la terre et de l’eau, la terre fertile.
Puis, une deuxième construction entre l'an 200 à 450, a tout recouvert pour produire la structure pyramidale sans ornementation. Le grand quadrilatère appelé Citadelle a été construit à cette époque. Lieu des Dieux ou les hommes morts se transforment en Dieux. Construction, d’une traduction d’un nom original qui s’est perdu avec le temps à travers des peuples ou civilisations disparus : Otomis, Nahuas-chichimèques, Olmèques-chochopolaques, Protonahua. Vestige d’une ville habitée des années 200 avant JC à 700 après JC, puis lieu de pèlerinage pour réaliser des cérémonies en l’honneur des Dieux : selon la légende, en ce lieu, avait été créé le Cinquième Soleil qui illuminait le monde notamment vénéré par les Mexicas. Au 14ème siècle les Mexica-Aztecs construisirent la ville au nord au bord du lac Texcoco qui devient la capitale du grand empire Mésoaméricain.
La Place de la citadelle est le centre de convergence avec les pyramides d’Égypte, du Machu-pichu et Teotihuacan. La relation avec l’énergie, notamment le 21 mars, est célébrée. Les Olmèques construisirent pierre et terre poli a la chaud rouge et du bois pour les toits et toutes ces constructions ont disparu. Les Aztèques les ont abandonnées, puis destruction, mais pas de théorie certaine, peut être par les religieux catholiques?
La structure de l'ensemble s'articule à partir de la chaussée des Morts large, et longue sur plusieurs kilomètres, le temple Quetzalcóatl, la pyramide du soleil et au sud celle de la Lune. Nous nous trouvons à l’extrémité de la longue Chaussées des Morts avec les pyramides de la Lune et du Soleil.
Je vous invite à découvrir sur Internet, dans les livres ou les musées la civilisation des Aztèques et autres cités ci dessus, leur religion, où les dieux voués à la conservation du monde, sont voués à des tâches précises d’assistance de l’homme.
Revenir à Teotihuacan que j’avais visité en janvier 1997, me rappelle les volcans qui dominent la mégalopole de Mexico au sud dont j’avais fait l’ascension.
Ascension de l’Iztaccihuatl au sud de Mexico (7 janvier 1997)
L'Ixtaccihuatl (aussi écrit Ixtaccihuatl) est la troisième montagne la plus haute du Mexique après le pic d'Orizaba (5 636 m) et le Popocatépetl (5 452 m) la montagne qui fume. Son nom vient du nahuatl « femme blanche » (itzac voulant dire blanc/blanche et cíhuatl, femme). Cette montagne possède quatre pics, le plus élevé culmine à 5 286 m. Ils représenteraient la tête, la poitrine, les genoux et les pieds d'une femme endormie. L'Ixtaccihuatl, dont on peut voir le sommet quand les conditions météorologiques et de pollution s'y prêtent, est à peine à 70 km au sud de Mexico.
Des traces archéologiques montrent que les Aztèques avaient déjà dû l'escalader avant l’arrivée des européens, montrant l’importance de la montagne pour eux.
L'Ixtaccihuatl est au nord du Popocatépetl, et les deux sont reliés par le passage de Cortés que j’ai emprunté lors de mon ascension avec un guide de la compagnie des guides de Mexico que j’ai rencontré à Mexico le (voir livre de Mexico).
Dans la mythologie aztèque, Ixtaccihuatl était une princesse qui tomba amoureuse d'un soldat de son père. Son père envoya son amant guerroyé dans l'État d'Oaxaca, lui promettant sa fille comme femme s'il revenait vivant, ce que le roi ne désirait pas. On dit à la princesse Ixtaccihuatl que son amant était mort, et elle décéda elle-même de chagrin. Quand il revint, il mourut à son tour de l'avoir perdue. Les dieux les recouvrirent de neige et les changèrent en montagnes. Celle d'Ixtaccihuatl fut nommée "femme blanche" parce qu'elle ressemblait à une femme allongée sur le dos. Quant à lui, il devint le volcan Popocatépetl, faisant pleuvoir du feu sur la Terre en signe de rage, après la perte de sa bien-aimée. Puisque son sommet reste caché aux mortels par les nuages, le Popocatépetl est aussi un lieu de villégiature sur lequel les dieux Mayahuel et Patecatl avaient élu domicile pour passer leur temps à festoyer, leurs boissons favorites étant le pulque, l'agave et le vin. Volcans demeurent des dieux comme on l’a vu précédemment à travers la visite des pyramides de Teotihualcan.
Selon les indiens, les montagnes entourées de nuage détenaient le pouvoir de fabriquer la pluie. Cette pluie qui permet la pousse des plantes nourricières, quand elle tombe après une période de sècheresse, est l’opportunité de grandes fêtes où des humains pouvaient être sacrifiés. (Voir p68 Montagne Sacrée Marianne Boilève). Son éruption était perçue négativement par les peuples indiens voyant des présages défavorables. Aujourd’hui une procession sur le volcan se perpétue avec remise de cadeaux symbole de la relation aux dieux.
Les sacrifices humains avaient généralement lieu dans la cité, dans une enceinte cérémonielle, devant un temple, le plus souvent en haut d'une pyramide dont la montée symbolisait l'approche vers le dieu. Cependant, comme les lieux de culte étaient très variés, on sacrifiait également, en fonction des circonstances, sur la lagune, dans les montagnes (dont les pyramides reproduisent la forme symbolique rapprochant la terre du ciel et abritant le temple-caverne des dieux), aux croisées des chemins ou encore sur le champ de bataille.
Article détaillé : Religion aztèque.
Le Mexique, pays de contrastes : riche/pauvre, froid la nuit/chaud le jour, moderne/manque d’entretien, mégalopole tentaculaire/grands espaces naturels. La voiture est reine, à la mode américaine, où le manque de densité urbaine rend difficile la réalisation de transports publics efficaces. La ville de Guadalajara en est le symbole de la ville qui s’étale indéfiniment. Les mexicains sont charmants, ils ont le sens du service.
Volcano de Nevado et Fuego de Colima
En 2011, Nous sommes de nouveau au Mexique, étape d’un voyage qui de France au Canada (voir Mont Tremblant, Notre Dame du Saguenay) nous amène à Mexico, Guadalajara, la côte Pacifique, puis Quito, la forêt Amazonienne et les îles Galápagos en Equateur.
Au nord de la ville de Colima, dans le sud Ouest du Mexique, non loin de Guadalajara, se dresse le majestueux Fuego de Colima. Situé dans le sud du massif volcanique de Colima culminant à 4 320 mètres d'altitude au Nevado de Colima, il constitue sa partie active.
21 juillet 2010, levé 5:00 du matin avec Antoine et départ de Guadalajara plein sud vers Guzman. On traverse le village Fresnito, montée sur une route forestière à l'entrée du Parc National Nevado y Volcano de Fuego de Colima. Péage du parc à la Joya et nous continuons après l’ouverture de la porte d'entrée du parc. On monte en voiture assez haut 3500m puis on décide de monter à pied vers l'observatoire (4000m environ) que l'on atteint au bout d'une heure trente. On domine la vallée vers le nord et ouest, mais très nuageux partout ailleurs. Arrivée à l'observatoire de vulcanologie qui surveille le volcan Fuego de Colima légèrement en dessous à l'ouest. On est proche du sommet du volcano Nevado d’où l’on a une vue imprenable sur el Fuego. En effet ce dernier, appartenant à la ceinture de feu du Pacifique, ses éruptions majoritairement explosives, le classent parmi les volcans gris, produisent en général des nuées ardentes, des dômes de lave, des lahars et des coulées de lave qui le rendent inaccessible. On en reste là content de contempler une telle nature de ce balcon à 4000m, un peu hostile par le mauvais temps et par la crainte de voir le volcan se réveiller, mais rempli de spiritualité partagée entre le père et le fils. Ce lieu est magique, où la terre respire, nous rappelle à la fois sa puissance de sa capacité à cracher le feu, de notre face fragile en tant qu’humain. Les villageois notamment d du village de La Yerbabuena sont les plus proches du volcan en savent quelque chose …
On ne voit rien. Brouillard, vent assez fort, et la discussion avec la protection civile nous démontre que l'on ne peut rien espérer… On descend donc la vallée, l'autre coté est visible, le soleil n'est pas loin … On pique nique proche du campement, un peu froid, mais on est installé dans un bien être, un bonheur intense de vivre une telle expérience, loin des hommes proche de Dieu