Islande, nature à l’état brut

Haut lieu du volcanisme, terre aux paysages renouvelés, des fumerolles, des marmites de boue, des geysers, des montagnes, des glaciers, des cascades, des fjords profonds, de larges vallées au sol jeunî de mousse, lichen ou d’herbes bien grasses… on a l’impression d’être au bout du monde, là où la synthèse du monde géographique se montre. Il faut accepter la fraîcheur et l’humidité pour apprécier l’Islande même au mois de juin, si le soleil est absent, la température est de 6° à 8° et il fait jour 24 heures. Mais quel pays!! 300 000 habitants y vivent seulement. On a l’impression tout comme en New Zealand, que le peuple contrôle ses politiques. Est-ce le propre des petits pays dont les élus sont de fait proches des gens???
Par ailleurs, dès notre arrivée on est surpris des prix pratiqués pour assurer la vie de tous les jours. Le double voire le triple par rapport à la France. Il est vrai que l’isolement et la faible densité de population y est pour quelque chose. Pratiquement tous les produits sont importés et en faible quantité. Néammoins, grâce à la géothermie, ils cultivent les légumes sous serres. Les biens achetés en Islande sont les plus chers au monde, (y compris par rapport à la New Zealand où les prix pratiqués sont tout à fait acceptables) lire articles sur la New Zealand. Par ailleurs, la pression fiscale est particulièrement élevée pour assurer le paiement d’une protection sociale, les ambassades, le paiement du salaire des fonctionnaires qui représentent près du quart de la population active…

Nous décidons de rester au sud de l’île, profitant d’arriver à 7:00 du matin pour prendre possession de la voiture et commencer la visite de Keflavik (où se trouve l’aéroport), puis se rendre au Blue Lagoon. L’eau naturellement riche en sels et silices, puisée à 2km sous terre à 240°, arrive à la surface à environ 70°. La couleur laiteuse et turquoise domine autour des laves … Un centre de balnéothérapie a été créé, très bien aménagé, où l’on peut se baigner dans des eaux chaudes de plus de 35°. On rejoint Grindavik, longe la côte pour découvrir Krisuvik où l’on peut voir des phénomènes géothermiques à la fois extraordinaires et inquiétants: fumerolles, marmites de boue bouillonnantes, dépôts sulfureux, petits geysers. On voit les falaises vertigineuses où nichent de nombreux oiseaux dont les fous de Bassan (nous avions vu la plus importante colonie au monde de fous de Bassan sur l’île Bonnaventure Gaspésie Québec).
On remonte plein Nord pour rejoindre Reykjavik, notre Hôtel, et visiter à pieds son centre ville capitale de l’Islande. Charme scandinave d’une ville à taille humaine, la plus septentrionale du monde. Statue Viking d’Ingolfur Arnarson, proche de la maison du gouvernement (ancienne prison!). Les maisons sont revêtues de tôles ondulées, aux couleurs vives. C’est une ville sans fumée car cette ville exploite les sources d’eau chaude pour assurer le chauffage donc une ville très peu polluée. Paradoxalement, Reykjavik est installée dans « la Baie aux fumées » en raison de la présence de sources d’eau chaude fumant fortement. L’église Hallgrimskirkja en béton de basalte avec sa flèche de 75m domine la ville. L’intérieur de l’église est remarquable de simplicité, d’harmonie avec ses orgues et son architecture gothique. Surprenante affiche nous informant du PENIS Muséum … Suite au prochain article.

Auckland mes derniers jours en New Zealand

Et oui après un mois passé en New Zealand me voilà sur la préparation du départ demain dimanche 22 avril, la veille de mon anniversaire.

Je suis toujours à Auckland mais la dernière nuit je la passe dans une chambre individuelle avec tout le confort, et une ambiance musicale du bar en dessous. J’ ai pris une bonne bière pour fêter mon départ. Mais je vais vous décrire les 2 dernières journées chez mes amis Louise et Fred.

Hier, après une marche à French Bay avec Martine la maman de Fred,  des son retour du travail, vers 13:00 nous partons vers la plage Piha connu par les surfeurs néo-zélandais. Nous sommes sur la plage le programme des uns et des autres se montent: les enfants jouent dans le sable noir. Fred et moi decidons d’aller marcher en hauteur pour redescendte vers l’autre plage et les rochers ou la mer Tasman a l’Ouest, (face à l’Australie) se fracasse contre les rochers. Super spectacle (voir la vidéo) . Non satisfait on décide de se baigner et je fais du surf en promettant de ne pas trop m’éloigner, mais Fred me surveille… moment fort dans ce paysage grandiose. On se retrouve au club de bateaux à rames (surf sur les vagues) pour conclure cette belle journée.

Samedi debout et déjeuner rapide avec les enfants pour en ferry à RANGITOTO Island. Étonnant cette île volcanique qui est séparé par un bras de l’isle Motutapu. L’éruption est récente puisque à peine 600 ans. On n’atteint après une demi heure de ferry dans la baie d’Auckland. On monte au sommet 240ml environ où l’on domine le cratère tout boisé: le point de vue sur Auckland et ses alentours est fascinant… beaucoup d’eau… mais des images valent mieux qu’un long discours…

Merci beaucoup Pawel, Par, Fred, Louise TOP TOP TOP NEW ZEALAND

Demain matin dimanche 22 avril, je prends l’avion pour Okinawa via Tokyo…

 

 

Welcome To a Kiwihome

Apres mon sejour a Wellington symbolisé par l’Aigle geant dans l’aerogare, je m’envole pour Auckland la métropole qui concentre  la moitié de la population Néo-zélandaise. Je prends le train de la Gare centrale pour me rendre à New Lynn où Fred m’attend. J’ai une chance incroyable de vivre quelques jours dans une famille Kiwi: Louise Fred et leurs 3 garçons , et la visite venant d’Angleterre dont la maman et le frère de Fred. Quel accueil simple et chaleureux. Les 3 garçons  sont très joueurs dynamiques remplis d’énergies. Ils sont en vacances. La maison se trouve en fin de rue, a l’ouest d’Aucland, dans un environnement boisé extraordinaire où les baies sont toujours proches dans le Parc de Waitãkere Ranges Régional Park sur une pointe ou presqu’île. La maison paraît toute simple mais sur 2 niveaux épousant le relief, toutes les pièces tournées vers la baie. Endroit où la nature est préservée où les forêts sont protégées. Nous allons au Museum d’Auckland perché sur une colline d’une architecture monumentale comme un Panthéon grec.. Le musée est rempli d’enfants notamment pour voir l’exposition de monuments du monde entier construits en légo, dont Notre-Dame de Paris. Moi je vais visiter les salles dédiées aux Mãori et aux peuples des îles du Pacifique. Ensuite je visite l’exposition sur les volcans.notamment dans un salon reconstitué est simulé une éruption volcanique après un tremblement de terre. Impressionnant. En effet la Nouvelle Zélande est une terre géologiquement active positionnée à cheval sur 2 majeures plaques tectonic. Très  belle mais aussi vulnérable de par les forces de la nature. L’explosion volcanique du Mont Tarawera à tué environ 120 personnes en juin 1886. L’après midi vous ne serez pas étonné, je pars marcher 2 heures environ. Martine me dépose au départ du Bill Haresnape Walk, qui descend vers la plage puis je remonte un chemin glissant humide, à peine tracé dans une végétation luxuriante. Je remonte au dessus du village pour descendre à la French Bay ou se trouve un club nautique. Je marche sur la plage pour rejoindre la baie où j’étais précédemment mais à une pointe je suis attiré par la montée rapide de la marée et décide de faire demi tour, pour remonter vers la maison de mes amis. Le dîner est préparé par David et son ami: pattes avec sauce très bonne et boulettes de viande.accompagné d’un vin rouge néo-zélandais super bon.  Crème glacée comme dessert . Super ambiance qui se conclut par une partie de billard avec les enfants. Top top top … Louise et Fred font le maximum pour le bien être des enfants, qu’ils puissent s’exprimer jouer et participer avec les adultes. J’avoue que Louise, et Fred surtout m’ont donné une grande leçon. J’en tiendrai compte pour être particulièrement attentif pour mes deux petits enfants Maïwen et Élouan.

Fujinomiya

Je suis particulierement satisfait, recevant une réponse positive de Luciana Lopez, qui me propose <un canapé> chez elle et son mari à Fujinomiya. En effet je suis membre de couchsurfing, une communauté de voyageurs qui permet de rencontrer des gens, des voyageurs, des hôtes, et être soi même un hôte… De visiter autrement la ville. Luciana vient me chercher à la station de bus de Fujinomiya, venant moi-même de l'autre côté du Mont Fuji Kawaguchiko. 

 Luciana jeune péruvienne a épousé Réo japonais qui travaille pour la société Fuji. Je suis présenté à la famille et aux amis de Réo. Dès mon arrivée ils me propose d'aller voir le Temple Taisekiji de Fujinomiya, ensuite nous irons aux cascades de Shiraito et Dai Kanji. Les eaux viennent du Mont Fuji. Je m'exprime avec mon anglais, qui me permet d'être compris.  C'est le principal. L'ambiance est détendue et chaleureuse.  Nous visitons le centre ville, son Temple et le parc, où l'eau circule abondamment. Des classes d'enfants apprennent, très respectueux de leur professeur!!! L'ambiance est calme, sereine. On participe à la cérémonie de purification par l'eau, à côté du Temple. Les toilettes publiques sont nombreuses. On est accroupi face devant, particulièrement hygiénique comme système et souvent propres malgré le monde.

Luciana à qui j'apprends ma récente ascension du Mont Fuji me demande de l'accompagner pour atteindre le sommet par la Fujinamiya route , et redescendre. Elle se débrouille pour avoir le matériel et nous voilà dans la voiture de son mari qui nous amène au départ (5ème station) de la voie Fujinamiya. À peine à une heure de route nous voilà parti en pleine nuit à 20:30. nous atteindrons le sommet du plus haut pic, Kengamine peak vers 2:00 du matin. Malgré notre équipement, on a froid d'attendre le lever du jour. J'entoure Luciana de ma couverture de survie. Il y'a beaucoup moins de monde que lors de mon ascension du week-end dernier. Au sommet on est bien une cinquantaine à admirer le lever du jour. La plupart des grimpeurs négligent ce sommet qui est le point culminant du Mont Fuji (3776m). Enfin je vois ce cratère, en fait 2 cratères. Je suis impressionné d'être sur ce sommet ,où des hommes si nombreux cherche à l'atteindre, qui est le demeure des dieux et la demeure d'esprit des défunts importants. Si j'ai bien compris les terres de l'arête où l'on circule, où sont présents plusieus <Shrine>, et les commerces attenants,  sont la propriété du Fujisan Hongu Sengentaisha , qui est aussi Patrimoine Mondial de l'UNESCO. Un festival du 4 au 6 mai, avec une grande marche  de la ville jusqu'au pied du Mont Fuji, pour célébrer le <Shrine>, les rituels de purifications sont effectués sur le lit de la rivière, et fait partie depuis peu du <world héritage> comme Biens Culturels et immatériels de Fujinomiya. Je vous invite à découvrir sur Internet les raisons qui ont fait que le site, les rituels du Mont Fuji sont  Patrmoine Mondial.